Salon bien-être : rencontre avec Elise Fortier, hypnothérapeute (et bien plus)
Je suis allée visiter la première édition du salon à l’Eure du bien-être qui se déroulait le 8 mai à la halle des expositions d’Evreux. Une jolie réussite pour l’association Bien-être Evreux pilotée par Awatef El Ouerdighni et Juliette Hénot.
Bilan de cette journée, plus de soixante-dix exposants dans des domaines aussi variés que le massage, le coching, la méditation, la naturopathie… et 1800 visiteurs, une dizaine de conférences et d’ateliers gratuits très suivis.
Retour sur cette belle initiative avec le portrait de quatre participantes et un voyage au coeur de deux conférences à suivre toute la semaine.
Second épisode : Jessie Bréard, massothérapeute, "quand on fait des pactes avec la vie, il faut les honorer !")
Troisième épisode : "Acceptez vos erreurs. On se trompe, on tombe, on se relève. On apprend", conférence d’Awatef El Ouerdighni
Elise Fortier, hypnothérapeute et bien plus
Un grand sourire, un regard bienveillant derrière ses lunettes, Elise Fortier offre une présence apaisante, juste à l’entrée du salon. Quand je lui demande comment elle est devenue hypnothérapeute, elle me tend en, souriant, une grande photo qui la représente plus jeune et obèse. Entre la jeune femme en face de moi et celle sur la photo, il ne reste pas grand chose de commun…
« Hypnothérapeute, ce n’est pas un travail vous savez, c’est ce que je suis. C’est le résultat de mon chemin de vie. J’ai eu une enfance maltraitante, avec un parent toxique pervers narcissique manipulateur. En réaction à cette souffrance, j’ai développé des troubles alimentaires qui ont entrainé un surpoids ainsi que des comportements toxiques comme la prise d’alcool et de médicaments. C’était comme si j’étais morte à l’intérieur. »
En 2010, Elise donne naissance à un fils. « Je prenais des antidépresseurs à l’époque mais je continuais à mourir intérieurement » se souvient-elle. La jeune femme prend alors rendez-vous avec un thérapeute qui lui explique « mais vous êtes une enfant maltraitée ! » Elise ne comprend pas sur le coup, mais une fois qu’elle intègre cette réalité, elle fonce résolument vers la guérison.
« C’est à ce moment là que j’ai rencontré une personne formée à l’hypnose qui m’a beaucoup aidée. Au bout de cinq séances, j’ai arrêté les antidépresseurs. » Le sevrage médicamenteux est difficile au début mais Elise tient. « J’ai commencé mon chemin de résilience avec l’hypnose » résume-t-elle. Elle testera ensuite de nombreux outils pour poursuivre sa guérison.
« Il y a quatre ans, j’allais vraiment mieux. C’est devenu une évidence d’accompagner à mon tour des personnes. Mais pour cela, j’ai du sortir de ma zone de confort » sourit la jeune femme.
Elise Fortier est ainsi installée depuis 2016 au Vaudreuil, 24 place du Général de Gaulle.
« Je me présente comme hyptnothérapeute mais c’est juste une étiquette. En réalité, j’utilise des outils variés, en fonction de la personne que j’ai en face de moi, de ses besoins. Cela peut être la PNL, la trame*, l’access bars**, l’EMDR***… ». autant d’outils auxquels Elise s’est formée avant de se lancer.
Quand Elise évoque son travail, une profonde joie illumine son visage. Puis elle jette un regard vers la salle de conférence, juste à côté des stands, et sourit.
En fin de journée, la jeune femme montera sur scène et animera un atelier sur l’hypnose. « Je vais encore devoir sortir de ma zone de confort » me confie-t-elle avant de me laisser pour s’occuper d’une visiteuse.
* mise au point par Patrick Burensteinas en 1990, est une technique vibratoire permettant d’agir sur la circulation de l’information dans notre organisme.
** L'Access bars est un soin énergétique. Il s'agit d’activer par un toucher doux, 32 points situés sur le crâne. Ces 32 points activent des connexions électromagnétiques appelées Bar. Il a été créé dans les années 90 aux Etats-Unis par Gary Douglas.
***Les initiales EMDR signifient eye movement desensitization and reprocessing c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires.
Des personnes déjà évoquées qui étaient présents au salon : Isabelle Mante qui nous parlait de la méditation et Coralie Hic, photothérapeute.
Le premier atelier de la journée, programmé à 10 h alors que la salon ouvrait ses portes à 9 h 30, était animé par Maëva Tarrane. Nombre de visiteurs ont participé à cette découverte du yoga. Pour cette courte séance, pas besoin de tapis, d’accessoires, ni de tenue particulière. Maëva a proposé aux participants des positions simples pouvant être réalisées, par exemple, assis sur une chaise. Une jolie démonstration pour prouver que le yoga est accessible à tous, partout.
Studio Zen yoga, rue Jean Moulin, à Evreux, propose des cours ainsi que des ateliers thématiques : yoga de la femme, parents-enfants, adolescents, prénatal…
A découvrir par ici.
Le domaine du bien-être est en pleine expansion.
Avant de choisir un praticien, il est donc essentiel de s’informer sur son sérieux, les formations qu’il a suivies, les tarifs et l’accompagnement qu’il propose. Pour cela, le bouche-à-oreille, un contact téléphonique, les avis sur la page Facebook du praticien, sur google, les pages jaunes, les informations fournies sur des sites comme www.societe.com, les réseaux auxquels le praticien appartient… sont des premiers éléments pour se faire une idée. N’hésitez pas à appeler un centre de formation pour vous assurer que la personne a bien suivi le cursus qu’elle met en avant et à regarder le sérieux de l’école. Cela demande un peu de temps mais vous évitera des déconvenues. Si vous vous sentez mal à l’aise à la suite du premier rendez-vous, soyez attentif à votre ressenti. La personne peut être compétente mais ne pas vous convenir.
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